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et puis voilà

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25 mai 2009

Tellement longtemps que tu fuis ce lieu

Tellement longtemps que tu fuis ce lieu d'expression. Un vert printanier a remplacé l'ancien orange !
Trop, bien trop de choses en tête. Des choses qui bougent d'un coin à un autre, sans trouver leur place, il faudrait penser à ranger!  Tu t'amuses des lettres puis des mots puis des phrases, tu n'oublies rien?
Ah oui, suspendre ton souffle. Tu aimes ça suspendre ton souffle et glisser à toute vitesse. Rentrer dans la joyeuse tourmente ! On mélange tout, c'est fatiguant mais excitant.
Cependant, c'est vrai. Les coquelicots sont de nouveau aux bords des rails, tout va bien.

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13 décembre 2008

vu d'ici

J'étais en retard d'une demi-heure, le prof a semblé presque désolé pour moi et a qualifié mon visage de mutin. Etrange personnage... En rentrant je me suis arrêtée au marché pour faire le plein de légumes pour le week-end, en plus de mon traditionnel pamplemousse du vendredi matin. J'ai voulu faire sécher des rondelles d'orange pour faire un peu Noël dans l'appartement, elles ont cramé dans le four, mais ça sentait quand même bon. Sinon, quelques bonnes minutes au téléphone avec lui, je me doute que c'était une sorte d'aurevoir. Il passera bientôt la frontière.

10 décembre 2008

in case of happiness

Les couloirs qui mènent à la machine à café m'ont fait pensé à lui. Ces temps d'insoucience et de jeu. Aujourd'hui c'est plus opaque, et ses messages sur mon répondeur, et la neige qui nous séparera bientôt.
De la neige dans ma bouche. Qui ne fond pas.
**Entre temps j'ai eu le délicieux privilège de manger quelques framboises sous le soleil.

16 octobre 2008

all that she said

rien n'est comme avant. je voulais perdre mes repères, me sentir vulnérable pour mieux me fortifier. j'y suis. il est reparti, elle me tourne le dos, ils ne me regardent pas. je suis là. je suis seule. entre deux crises d'angoisse, j'ai confiance. j'attends seulement un peu plus de profondeur, de rythme, de goût et de texture. je suis patiente. les feuilles tournent oranges puis craquent au sol, tous les ans. cette année l'air est doux.

7 octobre 2008

* c'est pas l'moment

Les ampoules derrière les chevilles. Les réveils qui sonnent un par un. Les troisième-année. La grimace de la pharmacienne.

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4 septembre 2008

*

La sncf, mon pouce, mon sac et moi, quelle fine équipe pour des vagabondages divers et variés !

Pendant ce temps y'a une toute nouvelle vie qui commence a pointer le bout de son nez, sur fond de petites briques rouges. C'est la fin de l'été.

C'est la fin de l'été. Et des questions qui surgissent, je vais tirer ça au clair.

25 août 2008

* la veille d'un lendemain

Je vois un petit déjeuner avec des fruits, calme, dans une cuisine ensoleilée. Voilà ce dont je rêve en ce moment, c'est le symbole de la vie que je veux re-construire, du nouveau départ que je veux/vais prendre.

19 juillet 2008

* le brigand qui m'enlevera

Les décors changent. Des décisions prises plus vite que jamais. Du rythme, du rythme, du rythme, ça tourne un peu, l'ivresse de la vie. Comme je l'aime.

Les billets de train, un aller-retour au soleil. Un retour il y a un an et demi, au commencement. Il n'a pas changé, moi si.

C'est ce qu'elle m'a dit au café de la gare. Que depuis lui j'avais changé. Elle n'avait pas l'air très enthousiaste, mais moi je sens que c'est positif. Ce n'est pas lui, c'était une mécanique enclenchée il y a quelques mois dejà, il est juste l'élément qui. Comme en chimie, l'élément que l'on rajoute et qui change la couleur de la composition. Le révélateur. Ce changement, je le sens venir depuis quelques mois dejà, et tous semblaient me le crier. Je l'ai entendu.

Je ris de l'accent qu'il prend. Une semaine seulement et j'ai l'impression de ne plus savoir vraiment qui il est. Mais je sais que je suis bien avec lui. Assise dans l'herbe au téléphone je lui dit à tout à l'heure. Nous verrons bien où nous irons. Tant que nous sommes en mouvement.

Il faut déjà refaire un sac, pour repartir. C'est l'été qui veut ça, n'est-ce pas? N'est-ce pas ainsi que les choses vont. Ainsi la vie va. Comme cette femme qui parle d'une rose, à Avignon en 68.

J'ai encore traficoté quelques derniers mensonges, pour arranger le scénario. Mais sur mon vélo, mes longues tresses blondes au vent, je me dit que je suis la plus chanceuse.

6 juillet 2008

J'ai vidé les poches et plié ma veste, je l'ai

J'ai vidé les poches et plié ma veste, je l'ai fait glissé sur la table. C'est une page de tournée. C'est bien ainsi.

Les journées commencent en fin d'après midi et ça n'a pas de sens.

Quelques cartons de prêts, elle est (déjà) partie. Il reste une semaine. Je suis ailleurs. C'est une page dure à tourner.

Rien n'est prêt pour le départ, ni destination, ni billet, ni papiers d'identité. Il reste une semaine. Je suis ailleurs.

27 juin 2008

* le jaune de tes yeux verts

Il y a des fleurs rouges qui tombent sur le lit lorsque nous nous redressons. Quelques erreurs de parcours je le sais, je m'emporte toujours et oublie trop vite mes responsabilités.

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